Naissance des premiers courants sur la capacité d’écoute du foetus :
Le fait de chercher à communiquer avec le fœtus est assez récent dans le milieu médical. Différents courants se sont dégagés.
Alfred Tomatis (1901-2001) :
Pour A. Tomatis, médecin et chercheur français connu pour ses travaux sur l’oreille, le langage et la communication : « Le fœtus entend tout un spectre de sens dont la plupart contiennent des fréquences graves. L’univers sonore dans lequel l’embryon se trouve est extraordinairement riche en sonorités de toutes catégories. Le fœtus perçoit comme une sorte de galop les gargouillis intestinaux, la chasse du chyle lors de la digestion, les rythmes cardiaques ; il découvre la respiration rythmée tel un lointain élément de flux et de reflux. L’embryon puise dans ce dialogue permanent un sentiment de sécurité qui lui garantit un épanouissement harmonieux ».
Rolando Benenzon
R. Benenzon (médecin et pionner de la musicothérapie en Argentine) part de l’hypothèse, que depuis le moment précis ou l’ovule s’unit au spermatozoïde et nide dans l’utérus maternel pour donner naissance à un nouvel être, celui ci déjà, se trouve en contact avec les pulsations du rythme cardiaque et avec d’innombrables sensations vibratoires, c’est à dire avec les éléments du complexe non verbal. De plus, en se développant le fœtus serait sensible aux variations du rythme cardiaque et ventilatoire de la mère, intrinsèquement lié à sa propre existence .